Éthique & Liberté - Le Journal des Droits de L'homme de l'Église de Scientologie Éthique & Liberté - Le Journal des Droits de L'homme de l'Église de Scientologie
Recherche Contact Plan du site
 
Accueil
Nouveauté
Éditions américaines
Éditions internationales
Vidéos
Sites Jumelés
Votre Avis
Abonnez-vous



Marche européenne pour la Liberté de Religion
Page    1  |   2  |   3  |   4  |   5  |   6  |   7  |   8  |   9  |   10  |   11  |   12  |   13  |   14  |   15  |   16  |   17  |   18  |   19  |  

La riposte

Il est urgent d’enquêter sur le domaine de la psychiatrie. Surtout que le mal causé par l’incompétence psychiatrique et la violence des « traitements » barbares est significatif pour une autre raison.

Depuis des décennies, une seule voix n’a cessé de s’élever et de demander des réformes en la matière.

Depuis sa création dans les années cinquante, l’Église de Scientologie s’est forgée une solide réputation pour son travail dans le domaine des droits de l’homme. En 1969, des scientologues travaillèrent en étroite collaboration avec le Dr Thomas Szasz, professeur de psychiatrie de l’Université de l’État de New York et éminent critique de sa profession. Ainsi, ils établirent la Commission de Citoyens pour les Droits de l’homme (CCDH). La CCDH se donnait pour objectif principal de découvrir et dénoncer les violations des droits de l’homme perpétrées dans le cadre de la santé mentale.

...........................

Les politiciens suisses doivent agir s’ils veulent éviter d’autres tragédies comme le meurtre de Pascale Brumann.
...........................
Depuis, les accomplissements de la CCDH ont été reconnus par les gouvernements et les autorités du monde entier. En 1986, un rapport présenté à la Commission des Droits de l’homme des Nations Unies reconnut que la « CCDH est à l’origine de nombreuses réformes. Les actions de la CCDH ont permis de faire échouer plus de trente projets de lois (actuellement plus de quatre-vingt-dix) qui, s’ils avaient abouti, auraient réduit les droits des patients ou auraient donné à la psychiatrie le pouvoir d’interner contre leur gré des groupes ou individus minoritaires. »

Mais une telle reconnaissance ne va pas sans heurt. Au lieu de répondre aux critiques par des améliorations, la réaction du monde psychiatrique fut de lancer une campagne acharnée contre l’Église de Scientologie et la CCDH pour les réduire au silence.

Les pays germanophones d’Europe forment le point névralgique des intérêts financiers de la psychiatrie. Dans ces régions, cette dernière n’a cessé de contrer les efforts des scientologues pour sauvegarder les droits de l’homme, en s’attaquant à leurs croyances. Cette campagne a aussi eu des répercussions en Suisse. Mais c’est en Allemagne qu’elle a déployé ses effets les plus pernicieux.

Le lien allemand

En Allemagne, il existe un lien évident entre le travail de la CCDH pour dénoncer les violations des droits de l’homme et les efforts des milieux psychiatriques et politiques pour réduire au silence et discréditer la CCDH et les scientologues.

En 1969, l’année de fondation de la CCDH et un an avant l’établissement de la première Eglise de Scientologie en Allemagne, l’un des psychiatres les plus en vue de ce pays publia un article calomnieux à l’égard de la Scientologie. Ce psychiatre, du nom de Detlev Ploog, n’avait aucune connaissance personnelle de l’Église ou de ses enseignements. Mais il savait que les membres de l’Église menaient une enquête sur les crimes commis dans le milieu psychiatrique.

Malgré cela, trois Eglises de Scientologie existaient en Allemagne en 1972. Elles étaient prospères et très populaires.

En juillet de cette même année, la première édition allemande de Freiheit ( Éthique & Liberté allemand) fut publiée. Cette édition était fidèle au rôle de porte-parole des droits de l’homme de l’édition américaine. Elle contenait un article dans lequel la CCDH dénonçait les mauvais traitements scandaleux pratiqués à l’Institut Max Planck de psychiatrie à Munich, dont Detlev Ploog était le directeur. Cet article décrivait des surdosages massifs de médicaments psychiatriques et l’usage abusif d’électrochocs, de psychochirurgie et d’autres pratiques inhumaines.

Freiheit dévoilait également une histoire peu connue bien enfouie sous l’image lisse de l’Institut. Lors du procès de Nuremberg, le psychiatre J. Hallervorden avoua qu’il avait mené ses « recherches » dans cet Institut sur les cerveaux de plus de 500 victimes du programme d’euthanasie nazie. Ces matériaux de « recherche » furent stockés dans les caves de l’Institut Max Planck de recherche sur la neurochirurgie de Francfort jusqu’en 1990.

La vive réaction de Ploog fournit un indice significatif pour quiconque a jamais soupçonné une explication à la campagne irrationnelle et pernicieuse dirigée contre l’Église de Scientologie depuis cette époque par des psychiatres et certains politiciens allemands, campagne qui a aussi eu ses effets en Suisse.

Ploog écrivit au Ministère de la jeunesse, de la famille et de la santé. Mais pas pour demander de l’aide afin de corriger les abus irréfutables commis dans son établissement et dénoncés par le magazine Freiheit. Ce que Ploog demanda, c’est une « action mutuelle, dans l’intérêt de la psychiatrie », sous la forme d’une campagne de presse pour réduire l’Église de Scientologie au silence.

Un livre dénonce la sordide histoire

La CCDH, qui compte aujourd’hui 128 sections dans 29 pays, s’est fréquemment heurtée, au cours de son existence, à l’opposition de ceux qui veulent cacher leurs propres violations des droits de l’homme. Et jamais cela n’a été aussi vrai qu’en Allemagne.

Dr Thomas Szasz Dr Thomas Szasz Des violations des droits de l’homme très répandues dans le domaine de la psychiatrie restèrent incontestées jusqu’en 1969, quand des membres de l’Église de Scientologie collaborèrent avec le Dr Thomas Szasz (à gauche) pour établir la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme (CCDH).

Il y a quelques années, des membres de la CCDH de ce pays effectuèrent des recherches pour un livre nommé : Psychiatres : les hommes derrière Hitler. Cet ouvrage présente des faits extrêmement bien documentés sur la sordide histoire de la psychiatrie.

Malgré son titre, ce livre ne décrit pas seulement les abus commis dans le passé. Il expose aussi en détail les brutalités inconcevables pratiquées par certains psychiatres contemporains.

Mais l’industrie psychiatrique prit-elle immédiatement des mesures pour réparer les abus dénoncés dans son domaine et fit-elle quoi que ce soit pour les arrêter ? Pas le moins du monde. Une fois encore, les psychiatres allemands pressèrent leur gouvernement de mettre un frein aux activités de la CCDH, en se plaignant que ce groupe discréditait la réputation de la psychiatrie allemande.

Un porte-parole de la CCDH répliqua alors que la meilleure manière d’améliorer la réputation de la psychiatrie n’était pas de réduire au silence la CCDH. Au lieu de cela, la psychiatrie devrait entamer des réformes qui auraient dû être entreprises depuis longtemps. Elle devrait aussi assumer la responsabilité de son rôle historique en tant qu’instrument de contrôle du gouvernement. Depuis lors, l’État allemand n’a cessé de s’acharner à réduire au silence la CCDH et l’Église de Scientologie.

Et en Suisse ?

On peut s’attendre à ce qu’un tel article inspire de nouvelles représailles de la part du lobby psychiatrique. Il va certainement exiger de politiciens corrompus qu’ils empêchent les scientologues de pratiquer librement leur religion.

Lorsqu’une société peut étouffer des preuves flagrantes de violations des droits de l’homme en dénigrant les droits de ceux qui exigent des réformes, cela démontre l’état déplorable et honteux dans lequel se trouve cette société.

Aujourd’hui, les politiciens suisses doivent agir s’ils veulent éviter d’autres tragédies comme le meurtre de Pascale Brumann. La Suisse ne peut galvauder la vie humaine ni gaspiller des milliards de francs pour des « traitements » qui sont pour le moins nocifs.

Précédente Suivante
 
Haut de la page
 
| Précédente | Glossaire de la Scientologie et da la Dianetique | Suivante | Matières | Enquête | Sites Jumelés de Scientologie | Librairie | Accueil |
Éthique & Liberté
© 2001-2008 Église de Scientologie Internationale. Tous droits de reproduction et d'adaptation réservés. Information sur les marques de fabrique et les marques de service