Le journal des Droits de l'Homme de l'Église de Scientologie

Nouvelles internationales
L’Église à la tête d’une campagne internationale contre les drogues

« La prévention est le seul traitement durable. »

Les volontaires dans la campagne « Dites Non aux drogues, Dites Oui à la vie », dans les pays à travers le monde entier, distribuent de l’information de faits réels concernant les drogues. Ils sont engagés dans l’amélioration de leur communauté là où les drogues ont laissé leurs marques.

Des problèmes similaires existent dans d’autres parties du monde. Une étude récente, par exemple, a découvert qu’au Royaume-Uni, 40 pour cent des jeunes ont essayé une drogue ou une autre avant l’âge de 16 ans. Les chiffres suivent la même tendance dans de nombreux autres pays.

En réponse à cette crise internationale, l’Église de Scientologie, qui s’occupe de la prévention des drogues depuis plusieurs décennies, a lancé, en 2001, une campagne internationale d’information sur les drogues.

L’initiative antidrogue a démarré sous la bannière « Dites Non aux drogues, Dites Oui à la vie », programme commencé par des Scientologues en Suisse il y a plus de dix ans. Une campagne similaire et sous la même bannière a été lancée et fonctionne au Québec depuis 1990 (voir histoire suivante).

Le coeur de la campagne est composé de livrets simples et efficaces sur les drogues. Des livrets sur la marijuana, l’héroïne, l’ecstasy et un guide d’information sur les drogues pour parents et professeurs, ont été traduits en 12 langues et sont actuellement distribués dans 17 pays. Plus d’un million de livrets ont été distribués à ce jour.

Un message clair et simple

Les livrets, qui décrivent et illustrent diverses drogues et leurs effets, sont continuellement demandés par les parents, professeurs, officiers de police, organisations pour la jeunesse, étudiants, etc. Ils sont distribués dans le monde entier par des volontaires dans des kiosques d’information publique, dans des boutiques et des magasins, lors de concerts et dans des clubs.

Les lettres de remerciements et les témoignages sur l’utilité des informations arrivent chaque semaine dans les différentes associations « Dites Non aux drogues ». Les parents confirment l’impact positif des livrets sur leurs enfants ; les adolescents reconnaissent qu’ils ne se laissent plus tromper à propos des drogues. De nombreux directeurs de société demandent des réserves de livrets qu’ils incluent aux achats de leurs clients, et étalent les affiches de la campagne dans leurs fenêtres.

Les volontaires et les amis de la campagne organisent également des spectacles, des conférences, des colloques et d’autres activités sous la bannière « Dites Non aux drogues, Dites Oui à la vie ».

La campagne, qui s’est également étendue aux messages de service public sur des centaines de panneaux dans la rue et dans les transports en commun, exprime clairement le message : les drogues détruisent la vie, non seulement celle des individus, mais aussi celle d’une culture toute entière.

Afin de diffuser ce message et ces informations sur un plan international, la campagne de l’Église est maintenant présente aux États-Unis, au Mexique et dans les pays d’Amérique du Sud, au Canada, en Australie et en Afrique du Sud.

Donner des responsabilités aux jeunes

La campagne inclut également d’autres activités dont le but est de montrer aux jeunes que la vie sans drogue est amusante et enrichissante. « Les enfants ont le don de voir le monde de manière positive et créatrice. Ils envisagent vraiment une vie sans drogue, raconte M. Luis Gonzalez, coordinateur international pour l’information et la prévention des drogues à l’Église de Scientologie Internationale de Los Angeles. Quand ils comprennent qu’ils peuvent faire quelque chose pour que cela arrive, ils voient le monde et le rôle qu’ils y jouent sous un jour nouveau. De nombreux enfants se tournent vers les drogues parce qu’ils s’ennuient, en ont marre ou se détachent de la vie, poursuit M. Gonzalez. Ils croient que la vie n’est pas intéressante et ne leur apportera rien, et ils ne voient pas que les conséquences de leurs actions ont un impact sur leur futur et celui des autres. »

Bien qu’appelés différemment, « Drug-Free Marshalls » au Canada et « Drug-Free Kids Ambassadors » en Australie, les programmes sont assez similaires. Ils incluent des activités qui permettent aux jeunes de prendre des responsabilités dans leur communauté et d’avoir une vie sans drogue.

Confrontés aux réalités de l’utilisation des drogues dans leur environnement, les enfants et les adolescents essaient activement de renverser cette situation. Au Canada et en Angleterre, les jeunes qui participent à la campagne sous la supervision des adultes, ont organisé de grands nettoyages dans leurs villes, dont celui des zones dégradées par l’usage des drogues. Aux États-Unis, les enfants ont pris part à des concours de rédactions et de dessins d’affiches, à des nettoyages et à des projets conçus pour gagner l’engagement des adultes à soutenir une vie sans drogue.

Des choix guidés par le bon sens

Au cours des dix dernières années, la tendance dans l’information sur les drogues s’est éloignée de la prévention et s’est tournée vers des sujets de « réduction des dommages » et de « sécurité », conseillant comment utiliser les drogues pour réduire les risques de mort, de SIDA et d’hépatite. Ces tactiques sont accompagnées de messages défaitistes, que l’on trouve de plus en plus dans les médias des « réformateurs » des lois sur les drogues, qui disent non seulement que la guerre contre la drogue est « perdue », mais qu’elle ne pourra jamais être gagnée.

« Nous devons nous occuper de la santé et des autres effets des drogues, mais le défaitisme provient du désir de justifier les échecs », dit M. Gonzalez.

Alors que les efforts à limiter les abus, la dépendance et leurs effets sur la société doivent continuer, M. Gonzalez dit que, au moins la même quantité d’efforts doit être investie dans la prévention. « Sans une information sensée sur le sujet des drogues et ce, massivement, nous n’entaillerons même pas le problème de l’abus de drogues, quelles que soient les lois ou la politique en vigueur, dit-il. Nous avons besoin d’un effort international pour éduquer les jeunes et les adultes sur ce que sont vraiment les drogues et leurs effets. Ce n’est qu’alors qu’ils éviteront d’en consommer, de par leur bon sens. »

À en juger par la réponse et la reconnaissance des gens à la campagne, la majorité du public est d’accord. « Je suis si heureux que des gens travaillent pour informer les jeunes de la vérité sur les drogues », dit un passant dans une rue en Europe — un commentaire que des centaines de personnes, dans de nombreux pays, ont exprimé. « Il y a si peu de gens qui essaient, à l’heure actuelle, d’empêcher les jeunes de prendre des drogues, dit une mère d’enfants d’âge scolaire. On dirait que les écoles et le gouvernement ont abandonné. Est-ce donc si difficile d’informer les enfants au sujets des drogues ? Nous devons tous le faire, pas simplement les parents. Merci de nous montrer l’exemple. »

D’autres publications, des événements et des messages de service public, sont prévus pour les mois à venir, et la campagne est conçue pour tenir plus de dix ans, afin de sensibiliser une génération entière. « C’est la responsabilité des églises, des écoles, des parents et des organismes pour la jeunesse, d’informer nos enfants au sujet des drogues, quelle que soit la loi ou la politique à la mode aujourd’hui, conclut M. Gonzalez. La prévention est le seul traitement durable. »

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