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Les drogues : Renverser le courant
 
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La Belgique sous les projecteurs

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Immédiatement après que le directeur du bureau européen des Droits de l’Homme de l’Église de Scientologie, Martin Weightman, se soit élevé contre les violations des libertés religieuses en France au cours d’une conférence de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) en 1999, il y a eu une descente de police dans l’Église et dans le bureau de M. Weightman à Bruxelles ainsi qu’à son domicile parisien. Vingt-quatre heures après qu’il ait à nouveau pris la parole à la conférence de l’OSCE de l’an 2000 à Varsovie, le magistrat instructeur, Jean-Claude Van Espen, signait un mandat autorisant une autre descente de police dans l’Église de Bruxelles.

Cependant, le rapport de la commission n’était que le début du préjudice qui serait causé à la Belgique. Rapport et recommandations en main, l’appareil étatique s’est ébranlé sous l’impulsion de quelques politiciens – dont l’actuel ministre de l’Intérieur Antoine Duquesne (voir aussi l’article sur le rapport de l’IHF et Antoine Duquesne), qui était le rapporteur de la commission. Le résultat a été une nette augmentation de l’intolérance et du fanatisme – invités et sanctionnés par la liste noire des 189 minorités religieuses et groupes spirituels.

La direction prise a mis la Belgique sous les feux des projecteurs de la communauté internationale des Droits de l’Homme et elle a amoindri encore plus la réputation de la Belgique à la fois à l’intérieur des frontières et à l’étranger.

En employant la force, la tendance a aussi revêtu en Belgique une couleur extrémiste. Par exemple, l’expulsion d’un groupe tzigane (les Gypsies) hors de Belgique a entraîné des critiques sévères à l’égard d’Antoine Duquesne.

Le magistrat instructeur, Jean Claude Van Espen, qui avait témoigné contre les minorités religieuses devant la commission parlementaire belge qui avait produit la liste noire tristement célèbre, se vit critiqué pour son emploi de la force contre les scientologues. Alors que cette communauté religieuse a vécu pacifiquement et légalement pendant 30 ans en Belgique, la plainte isolée et presque administrative d’une femme a été le prétexte d’une odieuse et spectaculaire expédition de pêche à la preuve destinée à rechercher de quoi soutenir l’attaque contre l’Eglise.

Représailles par la force

Après n’avoir rien trouvé de plus pendant deux ans, et dans un déploiement grotesque de forces, Van Espen a ordonné des descentes de police dans l’Église de Bruxelles, ainsi que dans les habitations et les entreprises personnelles de 15 de ses membres en septembre 1999 – en utilisant 120 policiers de la cellule anti-terroriste du BSR. Comme pouvaient s’y attendre ceux qui ont fait l’expérience de cette action, la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI) a fait un rapport sur les niveaux alarmants d’intolérance dans la mise en application de la loi en Belgique, citant « les manifestations de racisme et d’intolérance de quelques-uns des fonctionnaires responsables de faire exécuter la loi. »

Les leaders des Droits de l’Homme en Europe et les États-Unis ont immédiatement condamné l’attaque. Mis à part l’usage de la force complètement disproportionné et inutile, le moment n’a pas été choisi au hasard : juste une semaine avant les descentes de police, le directeur du bureau européen des Droits de l’Homme de l’Église de Scientologie, Martin Weightman, s’était élevé contre le fanatisme extrémiste et antireligieux en France, pendant la conférence sur la liberté religieuse de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE). M.Weightman réside à Paris mais travaille à Bruxelles. Au moment où les descentes de police avaient lieu à Bruxelles, la police de Paris retenait sa femme, française, pour l’interroger et fouillait leur domicile familial. Le bureau européen des Droits de l’Homme de l’Église a été mis sous scellés après la descente de police, et l’est resté pendant deux semaines, tandis que la police belge passait à travers tous les dossiers qui se trouvaient dans le bureau.

Les observateurs religieux et ceux des Droits de l’Homme ont condamné l’objectif de propagande évident de ces descentes de police, faites pour discréditer la position active de l’Église contre le fanatisme antireligieux et les abus à l’encontre des Droits de l’Homme à travers l’Europe.

Plus grave encore, les médias avaient été prévenus et attendaient tranquillement, devant l’Église de Scientologie de Bruxelles, que l’action de la police commence.

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La direction prise a mis la Belgique sous les feux des projecteurs de la communauté internationale des Droits de l’Homme et elle amoindrit encore plus la réputation de la Belgique à la fois à l’intérieur des frontières et à l’étranger.
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Dix-sept mois après la descente de police de septembre 1999, sans qu’aucune charge n’ait été relevée contre qui que ce soit, la police a fait une nouvelle descente dans l’Église de Scientologie de Bruxelles. Les membres de l’Église ont été informés que la fouille de février 2001 était faite pour donner un nouveau coup de balai afin de « mettre à jour » la descente précédente. En d’autres mots, étant donné qu’aucun délit n’avait été trouvé, la pêche à l’information devait être élargie pour pouvoir fabriquer une « affaire ».

En outre, le moment choisi pour attaquer de nouveau l’Eglise en février dernier était à nouveau tout à fait significatif. Les documents officiels montrent que l’attaque avait été ordonnée le 24 octobre 2000, jour qui suivait celui où Martin Weightman dénonçait une fois de plus les violations des Droits de l’Homme par les autorités françaises et belges à la conférence annuelle de l’OSCE à Varsovie, avant de s’élever, le lendemain, contre ces mêmes violations lors d’une conférence sur les Droits de l’Homme à Paris.

La réaction des autorités belges a servi à renforcer la résolution des experts des Droits de l’Homme de mettre fin à la tendance extrémiste et intolérante à l’encontre des minorités philosophiques, spirituelles et religieuses dans quelques pays de l’Europe occidentale – une tendance qui est devenue de plus en plus évidente en Belgique.

L’Église a aussi adressé une plainte aux Nations Unies en la personne du « Haut Commissaire des Droits de l’Homme » et de celle du « Rapporteur Spécial sur l’intolérance religieuse » contre les violations des Droits de l’Homme et de la liberté religieuse dues à « l’enquête » de Van Espen.

Un besoin de changement

Les mesures répressives contre les groupes orientaux, les témoins de Jehovah, les tziganes, les adventistes du septième jour, les scientologues et d’autres, illustrent le besoin extrême d’un changement fondamental dans l’approche des questions religieuses si la Belgique veut regagner une place de choix dans la communauté des Droits de l’Homme.

Un tel changement servirait aussi à redonner un sens aux véritables priorités nationales et à aider à regagner la confiance du public à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de la Belgique.

Bien sûr, Il est vrai qu’il n’y a pas grand chose pour inspirer confiance quand on considère le déploiement de la force de l’État exercée contre une communauté tranquille et respectueuse des lois, tandis qu’un groupe de pédophiles responsables d’abominables crimes sexuels et d’assassinats d’enfants belges n’est toujours pas jugé – ce qui vengerait au moins quelque peu la mort des enfants.

Combien faudra-t-il encore de boucs émissaires et combien d’années supplémentaires la Belgique devra-t-elle attendre avant de changer de cap et de retrouver la confiance du public à l’égard de son administration ?

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