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Les drogues : Renverser le courant
 
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Une tendance dangereuse pour les Droits de l’Homme

L’intolérance grandissante viole les droits fondamentaux incarnés dans les droits de l’homme ; quelques pays, dont la Belgique, ont succombé à cette tendance dangereuse.

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L’augmentation de l’intolérance religieuse dans plusieurs pays de l’Europe occidentale, dont la Belgique, attire de plus en plus l’attention des autorités des Droits de l’Homme et du Congrès des États-Unis [qui dirigeait les débats en 2000].

La controverse politique croissante au sujet des « étrangers » en Belgique a nourri un spectre d’extrémisme contraire à la tradition de tolérance dans notre pays.

Selon un rapport publié l’année dernière, la Commission Européenne contre le Racisme et l’Intolérance (ECRI), commission indépendante mais proche de l’Union Européenne, a trouvé des niveaux alarmants d’intolérance dans les rangs des forces de police belge. Le rapport de l’ECRI faisait état des « manifestations de racisme et d’intolérance montrées par quelques officiels responsables de l’exécution de la loi » dans le pays.

Le droit à la liberté de pensée, de conscience et d’expression et le droit à l’égalité et à la non-discrimination fondée sur la race, la religion ou le sexe sont des droits fondamentaux incarnés dans les conventions dont la Belgique est signataire, y compris la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et la Convention Européenne des Droits de l’Homme (ECHR). Les idéaux visés par ces documents furent établis pour fournir un indicateur et un point d’accord commun parmi les nations qui pourraient y avoir recours et y adhérer, quelles que soient les opinions des personnes concernées.

Ces accords fournissent une norme qui devrait, bien sûr, accélérer tout débat à propos du concept d’égalité. Toutefois comme cela fut le cas pendant des siècles, selon l’endroit où l’on va en Europe, et selon les groupes politiques ou religieux dominant dans un pays ou une région, les objectifs visés par la discrimination sont différents.

Intolérance parrainée par l’État

La tendance à l’intolérance antireligieuse parrainée par l’État est de plus en plus regardée à la loupe en Europe occidentale.

La montée de la politique extrémiste au cours de la dernière décennie et une baisse du nombre de membres dans les Églises établies ont aidé à aggraver une telle tendance. Le Dr Gerhard Besier de l’université de Heidelberg a conclu dans un article du journal Die Welt, qu’à la base du « conflit » au sujet des religions minoritaires, « il pourrait y avoir la tentative européenne de limiter le large terrain de l’idéologie, surtout pour des raisons politiques. Plus les grandes églises officielles perdent de membres et plus il y a d’associations religieuses, plus il est difficile de prédire la tournure d’esprit de grandes parties de la population. » L’idée de la diversité idéologique – beaucoup moins que la liberté de conscience et d’expression – est quelque chose que les politiciens extrémistes ne peuvent pas tolérer.

Au cours de la dernière décennie, le fanatisme anti-religieux, en Allemagne et en France en particulier, a déclenché des sonnettes d’alarme au sein de la communauté internationale des Droits de l’Homme. Ces deux pays ont essayé d’influencer d’autres nations européennes par l’intermédiaire des voies politiques et médiatiques, tout en utilisant parfois la pression et la menace.

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La Fédération internationale d’Helsinki, largement considérée comme un des organismes les plus influents au niveau des Droits de l’Homme dans le monde, a insisté sur l’intolérance religieuse très réelle encouragée par la clique politique réunie autour de Vivien
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Deux pays – la Belgique et l’Autriche – ont fait de même au cours des dernières années. Ce n’est pas une coïncidence ; en effet, les deux pays ont aussi connu des résurgences brutales de l’extrémisme politique, du racisme et d’intolérance.

Mais les autorités ont observé depuis bien longtemps que les attaques contre les minorités sont motivées par l’instabilité politique et économique.

La tête du parti démocrate chrétien, qui a conduit de nombreuses attaques intolérantes contre les minorités religieuses en Allemagne pendant les années 90, a été la proie de l’instabilité politique et de la corruption. Des fonctionnaires, tels le ministre du Travail, Norbert Bluem, responsable des pires taux de chômage dans le pays depuis la dernière guerre, se démenèrent sans aucune raison logique contre les minorités religieuses, faisant d’elles le bouc émissaire des problèmes de la nation et reprenant les thèmes d’une époque précédente. Cependant, ses règlements furent annulés de façon retentissante par les tribunaux de son pays.

En France, une fraction extrémiste d’entre eux, désireuse de stopper l’action des groupes religieux et de rendre leur dissolution possible sur un coup de tête des politiciens, a récemment essayé d’invoquer une loi promulguée en 1936 par le tristement célèbre collaborateur des nazis, Pierre Laval, loi dirigée à l’origine contre des groupes politiques factieux.

Les attaques politiques actuelles contre la religion en France ont été encouragées par la « Mission inter-ministérielle de lutte contre les sectes » (MILS), dirigée par l’ancien politicien Alain Vivien. Avec sa clique politique, il a constitué une liste noire de 172 groupes minoritaires, dont des ramifications de religions chrétiennes, orientales et catholiques, en se servant d’un rapport d’une commission parlementaire, daté de 1996, (qui a servi de modèle idéologique pour un rapport belge similaire publié en 1997.

La Fédération internationale d’Helsinki, largement considérée comme un des organismes les plus influents au niveau des Droits de l’Homme dans le monde, a insisté sur l’intolérance religieuse très réelle encouragée par la clique politique réunie autour de Vivien, concluant qu’elle « a conduit aux rapports calomnieux dont les médias se sont faits l’écho, aux interdictions d’exercer certaines activités à cause de sa religion, à la discrimination religieuse de la part des autorités françaises et à l’augmentation de l’intolérance de la population à l’égard de gens ordinaires à cause de leurs croyances religieuses personnelles. »

Influencer d’autres pays

Les gouvernements qui soutiennent un principe démocratique d’égalité pour toutes les minorités religieuses constituent une cible de choix pour les extrémistes « anti-sectes ». Les politiciens extrémistes français, en particulier, ont essayé, pendant des années, d’influencer les leaders des pays démocratiques pour qu’ils fassent preuve de discrimination contre les minorités, comme le montrent les événements qui ont suivi la conférence annuelle de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), en 1999, à Vienne.

Le thème de la conférence, à laquelle participaient des représentants des gouvernements et des organisations internationales, était centré sur la nécessité d’instaurer le dialogue au lieu de la confrontation afin de stopper l’extrémisme anti-religieux au sein des nations européennes. Les délégués de la France n’étaient pas d’accord avec ce thème, prônant au contraire une approche agressive à l’égard des minorités religieuses. Des efforts du délégué français, Denis Barthelemy, secrétaire général de la MILS, pour défendre cette position n’a fait qu’envenimer les choses : il accusa tous ceux qui, dans l’assistance, critiquaient la France, d’être contrôlés par les témoins de Jehovah, les scientologues ou d’autres minorités.

Le Dr Massimo Introvigne, Président du groupe d’études sur les nouvelles religions, (CESNUR), basé à Turin, remarqua que « la réponse quelque peu incroyable de M. Barthelemy, lors de la conférence de l’OSCE, constituait la meilleure preuve de l’intolérance prévalant actuellement en France [où] les théories paranoïaques de complot... semblent avoir remplacé toute approche raisonnable du problème. »

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Les rapports des organisations de Droits de l’Homme des autorités internationales critiquent les violations des conventions de Droits de l’Homme et des principes démocratiques.

Le 24 avril 1999, un mois après la conférence de l’OSCE, une réunion clandestine fut tenue à Paris. Elle était animée par un groupe s’appelant FECRIS (Fédération européenne des centres de recherches et d’informations sur les sectes). Aux côtés des agitateurs français qui furent critiqués à Vienne, se trouvaient des représentants des groupes anti-religieux de plusieurs autres pays européens.

Dans l’assistance, se trouvait le membre du parlement belge, Luc Willems, qui joua un rôle important dans la commission parlementaire belge et l’un des auteurs de la tristement célèbre liste noire belge des minorités religieuses et spirituelles. (Voir l’histoire)

Comment persuader d’autres pays d’augmenter les obstacles à la liberté religieuse était un des « problèmes » dont il fut discuté pendant la réunion. Ils étaient contrariés de voir des pays qui, comparés à la France, avaient un plus grand respect pour la diversité religieuse.

Les leaders de la conférence firent attention de ne pas dévoiler les actions que la FECRIS prendrait pour « persuader » ces autres gouvernements d’adopter leur programme d’intolérance.

Cependant, étant donné l’escalade des attaques contre les minorités religieuses, il est évident que la Belgique a été « persuadée » d’une façon ou d’une autre. Et comme toute tendance à l’intolérance, la discrimination contre la religion va de pair avec l’augmentation du racisme et d’autres formes d’intolérance dans le pays.

La seule façon de renverser cette tendance est de soutenir les idéaux démocratiques sans aucune exception.

Ce n’est qu’à ce moment-là que nous pourrons avoir la garantie d’une société dans laquelle les principes d’égalité et ceux des Droits de l’Homme auront, dans la pratique, une véritable signification.

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